A-Wing RZ-1

Le A-Wing RZ-1 était un intercepteur conçu par l'Alliance Rebelle pendant la Guerre Civile Galactique. C'était l'un des intercepteurs les plus rapides de la galaxie, à côté du chasseur TIE, le A-Wing RZ-1 était l'héritier du point de vue de la conception et de la fonctionnalité de la lignée d'alpha/delta/Eta.

Caractéristiques[]

L'A-Wing RZ-1 se résumait simplement à un cockpit attaché à des bimoteurs. Comme son prédécesseur de la Guerre des Clones, l'Eta-2, le A-Wing demandait toute l'expertise et le talent de ses pilotes pour profiter pleinement de sa vitesse, de son agilité et de ses équipements spéciaux (et l'Alliance Rebelle n'avait pas à sa disposition les Jedi de la République Galactique).

Le A-Wing était un véritable challenge pour ses pilotes. Ses moteurs, des Event Horizon, étaient parmi les plus puissants dans la galaxie malgré leur âge (20 ans). Les pilotes devaient utiliser avec précaution deux paires de stabilisateurs dorsaux et ventraux, car un petit geste pouvait envoyer le chasseur dans tête-à-queue souvent fatal. Les A-Wings étaient équipés de canons lasers pouvant pivoter de 60 degrés vers le haut ou vers le bas. On trouve cependant certains A-Wings modifiés avec des canons pouvant tourner à 360 degrés réservant de mauvaises surprises aux chasseurs ennemis les poursuivant. L'A-Wing possédait donc un avantage stratégique, mais était dépourvu d'un droïde astromécano s'occupant de ses systèmes d'armement. Les armes demandaient une attention toute particulière du pilote. De plus, la position centrale du cockpit exposait le pilote au feu ennemi.

La combinaison de commandes sensitives, d'une poussée inégalée en subluminique, d'un système d'armes très manœuvrables, de capteurs et d'équipements "discrétion" permit aux A-Wings de s'imposer auprès des meilleurs pilotes malgré la fragilité et l'exposition de l'habitacle. Les A-Wings furent surnommés "Slims" (ou amincis) à cause de leur fine structure, mais aussi à cause de la faible chance de survie du pilote si un tir touchait le chasseur, et de l'espace très réduit de l'habitacle empêchant les pilotes de grande taille de voler avec.

Histoire[]

Développement[]

La naissance de l'idée du A-Wing résida dans l'analyse de la bataille de Yavin par le général Jan Dodonna. Le courage des chasseurs de l'Alliance Rebelle avait été indéniable durant la bataille, mais le général était étonné qu'un seul trio de TIE ait presque réussi à empêcher la mission de Luke Skywalker. Sachant que la Marine Impériale ferait la même analyse et tirerait les mêmes conclusions que lui, Dodonna ordonna la création d'un intercepteur dédié à l'Alliance. Sa prévision se révélerait juste car Systèmes de Flotte Sienar commença à développer l'Intercepteur TIE, un intercepteur de l'Empire Galactique que le A-Wing pouvait battre en vitesse de pointe.

Pour le design du chasseur, Dodonna se tourna vers Walex Blissex, un ancien ingénieur reconnu des Systèmes d'ingénierie de Kuat. Blissex avait déjà travaillé sur ce type de vaisseau durant la Guerre des Clones avec le Delta-7 et le Alpha-3, tous deux des intercepteurs. Se basant au début sur le design du R-22 Spearhead (qui avait déjà le surnom d'A-Wing), le duo présenta une proposition au chef d'état Mon Mothma.

Malheureusement le timing de Dodonna et de Blissex n'était pas judicieux : pendant que la victoire de Yavin poussait des milliers de mondes à rejoindre la Rébellion entraînant une répression massive Impériale. En tant que tel, l'Alliance manquait de fonds, et l'A-Wing représentait un investissement majeur. Néanmoins, la réputation et sa participation à la victoire de Yavin rendaient un refus difficile, et Mothma accorda un crédit, certes réduit, au développement de l'A-Wing.

Production[]

Pour rester dans le budget, Dondonna et Blissex ont du revoir leur copie de fond en comble. Blissex établit une nouvelle liste de composants facilement disponibles au sein du ministère de l'approvisionnement et conçut tous les éléments de manière à ce que leur production coûte le moins possible. Les premiers A-Wings furent construits dans des chantiers de l'Alliance, comme sur Chardaan et dans le chantier naval de Caardooine. L'absence de chaîne de montage automatisée augmentait la vitesse de fabrication et amenait chaque vaisseau à recevoir des modifications. Chaque appareil était ainsi presque unique.

Déploiement[]

ObjectsInViewportAreCloserThanTheyAppear-ROTJ — Arvel Crynyd envoya son A-Wing s'écraser sur le pont de l'*Executor*.

La première utilisation de l'A-Wing fut une surprise totale pour l'Empire (qui n'avait pas été en mesure d'infiltrer, ou du moins, de découvrir sa production). Malgré cela seul un A-Wing eut un rôle important au cours d'un affrontement : celui piloté par Arvel Crynyd qui écrasa son appareil sur le pont du Super Destroyer Stellaire Executor durant la bataille d'Endor.

Son utilisation première était de défendre les vaisseaux statiques ou très lents lors de raids de chasseurs ennemis. Après la bataille de Yavin, la stratégie de la Rébellion passa d'attaques éclairs à de plus grandes batailles spatiales. L'A-Wing prit une place importante en tant que chasseur d'attaque rapide. En utilisant sa vitesse de pointe et son système de déplacement, l'A-Wing pouvait frapper une cible avant qu'elle ne le détecte et ne puisse se défendre. Il pouvait aussi fuir avant que les vaisseaux ennemis ne puissent décoller.

Ce changement porte un nom : l'A-Wing Slash. Cette tactique consistait à ce qu'un groupe de X-Wings approchait, par exemple, d'un convoi impérial, cachant des A-Wings dans leurs échappements. Les X-Wings faisaient alors une manœuvre d'évitement dévoilant les A-Wings tout en attirant avec eux les éventuels chasseurs ennemis. Les A-Wings pouvaient alors rapidement lâcher des missiles HM-6 contre le convoi, puis fuir aussi vite qu'ils étaient venus.

Les A-Wings furent aussi utilisés durant les missions de reconnaissance, surtout par les Renseignements de la Flotte et les Renseignements de l'Alliance, pour sa grande vitesse. Un groupe d'A-Wing pouvait surgir d'hyperespace près d'un objectif de l'Empire, noter la position des défenses, prendre des données et des images holographiques, et repartir avant d'être détecté. S'il était détecté, le pilote pouvait utiliser sa vitesse pour semer tous les poursuivants. Ceci assurait la sécurité des pilotes des RF et des RA.

Pendant que le A-Wing devenait célèbre pour les missions du type "hit and fade" et les missions de reconnaissance, il était nécessaire d'avoir une base ou un vaisseau non loin du fait de ses systèmes de navigation très limités. Les A-Wings ne pouvaient faire que deux sauts en hyperespace avant que leur ordinateur de navigation ait besoin d'être recalibrés.

Remplacement[]

Peu après la bataille d'Endor, la deuxième génération d'A-Wings, les Marks II, entrèrent en production. Si le A-Wing était produit en interne par l'Alliance, le Mark II fut produit à grande échelle par la Corporation Incom. Le seul changement connu est que maintenant les tourelles lasers étaient configurées de manière à pivoter d'un angle de 360 degrés.

L'utilité d'un chasseur rapide n'était plus à prouver, toutefois l'A-Wing souffrait de problèmes de défense et de navigation importants. Ceci entraîna que la création de nouveaux chasseurs comme les E-Wings ou les X-Wings T-65AC4, créés avec une vitesse comparable, mais avec une coque et un bouclier plus puissants, un droïde astromech, et des armes plus puissantes. Malgré l'introduction de tous ces nouveaux modèles et chasseurs d'opération, plus standards, le design exceptionnel de l'A-Wing lui permit de servir jusqu'à la guerre contre les Yuuzhan Vongs. On pense qu’entre-temps, la vitesse des A-Wings avait dû être augmentée encore plus pour continuer à servir.

On voit aussi vers la fin, les A-Wings avoir des utilisations civiles comme vaisseau d'escorte ou comme moyen pour s'échapper. On trouve aussi des escadrons auprès des pirates qui les utilisaient de la même manière que l'Alliance : pour entreprendre des raids les convois.

Apparitions[]

Cet article a été complété à partir de données extraites de l'ancienne encyclopédie française Wookiepédia.

Dans d’autres langues