Star Wars Wiki
Star Wars Wiki
Review Thrawn trahison

En cette fin d'année, Pocket Imaginaire nous livre son avant-dernière publication avec Thrawn : Trahison. Il s'agit du dernier tome de la trilogie de Timothy Zahn portant sur notre schtroumph Chiss préféré lors de ses années au sein de l'Empire Galactique.

Couverture Thrawn Trahison Pocket

Couverture du roman

Trahison se situe peu de temps avant la conclusion des années de services Impériales de Thrawn. Le grand amiral se retrouve au centre d'un pari entre Tarkin et Orson Krennic. Si Thrawn parvient a régler un problème de nuisibles en une semaine, il pourra garder les fonds pour son projet de Défenseur TIE. Dans le cas contraire, il devra dire adieu à ses pépettes et à ses chasseurs.

Voilà pour le pitch de départ. On part d'un banal pari sur fond de bisbille politique et, très vite, on devine que Zahn va nous emmener faire une sacré promenade... Et quelle promenade !

Vous le savez - en tout cas si vous avez lu ma critique sur Thrawn : Alliances - Zahn, son procédé de narration et Thrawn ne sont pas forcément ma tasse de caf. Ici, je suis obligée de reconnaître que la mayonnaise prend beaucoup mieux. Cela tient notamment à la présence de Karyn Faro et d'Ar'alani. Si elles n'ont pas le génie de Thrawn, elles arrivent néanmoins à le suivre sur une partie de son raisonnement. La logique du Chiss nous semble, enfin, à portée. Cependant, l'auteur trouve le parfait équilibre en se gardant bien de trop en dévoiler et parvient à nous faire quelques surprises malgré tout.

L'histoire, quant à elle, connait peu de temps morts. S'il y a quelques longueurs ici et là, elles sont bien vite oubliées. On se déplace dans plusieurs systèmes. Il y a des rebondissements et les affrontements finaux ainsi que leur dénouement sont gérés d'une main de maître.

Sans m'étaler dessus, j'aime toujours autant voir Tarkin tourmenter Krennic. Le livre s'insère parfaitement dans la période où il se situe (au beau milieu de la saison 4 de Star Wars Rebels).

Il faut évidemment aussi saluer la traduction de Lucile Galliot. Le travail d'adaptation est tel qu'il est invisible aux yeux du lecteur. J'ai juste noté une petite coquille et une confusion... Sur un roman de 475 pages. La qualité est là c'est indéniable.

Oui mais alors ?

Qu'est ce que vous voulez que je vous dise ? Vous avez lu ma critique ? Oui ? Alors vous savez que je vais vous dire que vous pouvez foncer les yeux fermés.

À ce jour, c'est le meilleur livre de Timothy Zahn que j'ai lu. Il maitrise avec brio son personnage, l'intrigue. J'ai dévoré le roman en un week-end et je ne regrette pas une seule minute de ma lecture.