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Sabacc

Le sabacc était un jeu de cartes extrêmement populaire dans la galaxie.

Chaque joueur devait miser une valeur équivalente, et le gagnant, qui devait s'approcher le plus possible de la valeur 23 ou l'atteindre mais sans jamais la dépasser, remportait l'ensemble des mises qui constituait le "pot". On utilisait généralement des jetons ou directement des crédits mais il était également fréquent de miser des biens matériels tels que des vaisseaux, des objets personnels ou bien même des lunes.

Histoire[]

Jeu populaire très répandu dans toute la galaxie et occasionnant la mise de grosses sommes, le sabacc restait cependant un jeu très complexe dont la majorité des issues était uniquement due à la chance en raison des possibles changements de cartes durant la partie.[1]

L'une des parties les plus célèbres de sabacc qui eut lieue fut celle durant laquelle Han Solo gagna le Faucon Millenium des mains de Lando Calrissian lors d'une partie de Spike Corellien, une variante du sabacc originel, sur Numidian Prime.[2]

Le Lasat Garazed Orrelios joua également une partie de sabacc avec le droïde astromécano Chopper et Lando Calrissian quelques temps avant la bataille de Yavin mais perdit contre la "main de l'Idiot" de Lando.[3]

Peu après le siège d'Inyusu Tor, le Commandant Tohna de la 61e Section d'Infanterie Mobile prit part à une partie de sabacc avec les soldats Gadren, Brand et Twitch.[4]

Kay Vess était également une joueuse occasionnelle, mais tout de même raisonnablement douée de la version de Kessel au point d'être contrainte à jouer dans un tournoi de haut niveau par le gouverneur Thorden pour rembourser une dette envers ce dernier, bien que ND-5 lui recommanda de chercher de l'aide en vue de s'améliorer car d'après lui, elle ne savait pas jouer à un tel niveau.[5]

Composition du jeu[]

Un jeu basique de sabacc comprenait 76 cartes dont 60 cartes de base réparties en 4 couleurs :

Parmi chaque couleur, les cartes numérotées de 1 à 11 valaient respectivement leur numéro en nombre de points. Les quatre dernières cartes de chaque couleur portaient un nom spécial :

  • Le Commandeur : 12 points[6]
  • La Maîtresse : 13 points[6]
  • Le Maître : 14 points[6]
  • L'As : 15 points[6]

Ensuite, il restait 16 cartes spéciales réparties en deux jeux de 8 cartes et dont les valeurs variaient en fonction de leur symbole :

  • L'Idiot : 0 point[6]
  • La Reine de l'Air et des Ténèbres : -2 points[6]
  • L'Endurance : -8 points[6]
  • L'Équilibre : -11 points[6]
  • L'Échec : -13 points[6]
  • La Modération : -14 points[6]
  • Le Sournois : -15 points[6]
  • L'Étoile : -17 points[6] ou -10 points[7]

Règles du jeu[]

Mise en place[]

Le plus souvent, l'un des joueurs était désigné croupier ou bien une personne annexe assurait ce rôle. Son travail consistait alors à commencer par mélanger le jeu puis de distribuer une carte face cachée à chaque joueur jusqu'à ce que chaque joueur possède deux cartes. Le croupier commençait toujours la distribution par sa gauche. Après la distribution, chaque joueur annonçait la valeur de sa main.[6]

Une table de sabacc se divisait en trois parties : le "pot de donne", qui contenait les mises de chaque joueur et qui était rempli à chaque tour, le "pot de sabacc", se construisant au fil de la partie et qui revenait au vainqueur final[1] et le "champ d'interférences" sur lequel des cartes pouvaient être placées afin que leur valeur ne soit pas modifiée suite à un "décalage de sabacc".[6]

Déroulement d'une partie[]

Ensuite, le premier joueur à pouvoir parler est celui situé à gauche du croupier. Il peut alors choisir de tirer une ou plusieurs cartes dans la pioche. Ensuite, il peut échanger une de ses cartes contre une de la pioche ou décider de ne rien faire. Par la suite, il avait le choix de placer l'une de ses cartes dans le champ d'interférence afin que sa valeur ne soit pas modifiée au cours de la partie.[6]

Pendant, le tour, si un "décalage de sabacc" se produisait alors toutes les cartes n'étant pas placées dans le champ d'interférence voyaient leur valeur et leur couleur modifiées de façon aléatoire et chaque nouvelle main était alors la main définitive de chaque joueur pour ce tour.[6]

Après le passage de chaque joueur, ces derniers annonçaient alors la valeur de leur main définitive et celui qui avait la main la plus proche de 23 ou -23 remportait le tour et le "pot de donne". En cas d'égalité, un appareil générait automatiquement des nombres aléatoires et leur joueur ayant généré le nombre le plus grand remportait le tour.[6]

Cependant, si un joueur parvenait à faire un "sabacc pur" (atteindre 23 ou -23 précisément), il remportait alors le "pot de donne" ainsi que le "pot de sabacc". Seule une unique main était capable de vaincre un "sabacc pur", il s'agissait de la "main de l'Idiot" composée d'une carte Idiot, d'une carte de valeur de 2 de n'importe quelle couleur et d'une carte de valeur 3 de n'importe quelle couleur. L'Idiot valant 0, cette configuration faisait "023" et était la main la plus puissante du jeu.[6]

Une fois le tour terminée, on pouvait en recommencer un et cela à volonté, les règles de fin de partie étant fixées à l'amiable entre les joueurs au début de la partie.[6]

Variantes[]

Il existait plus de 80 variantes du jeu de sabacc[8] parmi lesquelles figuraient le Spike Corellien se jouant avec des dés de Spike[9] et un nombre moins élevé de cartes[10] ou encore le Jhabacc, une variante très prisée du Club Outlander de Coruscant.[11]

Le sabacc de Kessel, joué dans la Bordure Extérieure était joué aux cartes et aux dés, avec moins de cartes que la version de base, mais aussi avec des jetons visant à "piéger" les adversaires et surtout, une inversion des règles. Là où le sabacc "basique" visait à atteindre le numéro le plus proche de 23, la version de Kessel demandait au contraire d'être le plus proche de zéro au point qu'un "Prime Sabacc" (deux cartes de 1 point chacune) garantissait presque une victoire.[5]

Joueurs connus[]

Apparitions[]

Sources[]

Notes et références[]

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