- "Ces primitifs valent-ils le détour, Xesh ? Sont-ils profitables ?"
- ―Tul'kar à Xesh
Le spécisme, aussi connu sous les noms de chauvinisme, xénophobie, suprémacisme et sentiment anti-espèce, était une croyance, un comportement et une idéologie politique, visant à considérer certaines espèces comme étant inférieures, ou alors à penser qu'une espèce était supérieure aux autres. Au sein de la galaxie, le spécisme prit plusieurs formes : certaines organisations le pratiquaient à des fins mercantiles, ce fut le cas des empires esclavagistes, tandis que d'autres le pratiquaient à des fins idéologiques ; on peut compter parmi ces dernières, plusieurs organisations utilisant le côté obscur de la Force. Le spécisme fut aussi bien pratiqué par des organisations ou des régimes politiques, que par des individus n'ayant aucune affiliation particulière.
Le spécisme se répandit dans tous les recoins de la galaxie et à toutes les époques, même si certaines organisations politiques telles que la République Galactique et l'Alliance Rebelle en interdisaient l'usage en leur sein.
La pratique du spécisme pouvait donc revêtir plusieurs aspects qui trouvaient leur justification dans plusieurs facteurs sociologiques parmi lesquels : la religion, la culture, la rivalité interespèce, l'idéologie politique, les intérêts financiers, les guerres...
Histoire[]
Ère d'avant la République[]
Sous l'Empire Infini[]
- "Et comment ces Je'daii, ces êtres inférieurs, peuvent-ils ainsi se jouer de nous ?"
- ―La Sous-Prêdeure Rakata Ceh'let à son supérieur Skal'nas
Les Rakatas se considéraient comme l'espèce dominante de la galaxie, justifiant leur suprématie par leur grande sensibilité à la force, notamment au Côté Obscur de la Force, qui leur permit d'alimenter leurs puissantes technologies. Ainsi, ils croyaient que leur maîtrise du Côté Obscur les rendait supérieurs aux autres formes de vie, qu'ils voyaient comme inférieures et destinées à être soumises ou détruites. Cette idéologie spéciste était à la base de leur expansion galactique agressive, où des civilisations entières furent asservies voire éradiquées dans le pire des cas, tout cela afin de satisfaire les besoins des Rakatas.[2]

Les Kumumgahs, victimes du spécisme des Rakatas lors de la conquête de Tatooine par l'Empire Infini.
Le spécisme des Rakatas s'exprimait principalement par la mise en esclavage, à grande échelle, des espèces qu'ils considéraient comme leur étant inférieures, c'est à dire tous les non-rakatas. Ils utilisaient ces esclaves pour construire leurs vastes structures, telles que des temples et des machines colossales capables de manipuler la Force dont l'une des plus impressionnantes fut la Forge Stellaire, découverte par Revan des milliers d'années après la chute de l'Empire Infini. De plus, les Rakatas n'hésitaient pas à anéantir des civilisations entières si elles résistaient à leur domination. Le génocide, une méthode très appréciée des prêdeurs rakatas, était une pratique couramment utilisée, éliminant ainsi toutes les espèces que les rakatas jugeaient inutiles ou dangereuses pour la pérennité de leur empire.[13] En effet, il y eut un nombre incalculable d'espèces victimes de leur spécisme dont les Kumumgahs, qui furent réduits en esclavage lors de la conquête de Tatooine par l'Empire Infini.[1]
Les Rakatas ne limitaient pas leur champ d'action au génocide et à l'asservissement des autres espèces, ils menaient également des expérimentations génétiques sur les espèces soumises, cherchant à améliorer leur contrôle sur elles ou à créer des hybrides mieux adaptés à leurs besoins. Ces expérimentations étaient le reflet de leur vision profondément spéciste, où les Rakatas se voyaient comme des "dieux" capables de modifier la vie à leur guise. Ce type de manipulation souligne à quel point ils voyaient les autres espèces non comme des égaux, mais comme des objets à utiliser et à modifier.[14] Le limier de Force Xesh fut l'un des symboles de cette chosification des êtres vivants auxquels les Rakatas se livraient pour satisfaire leur soif de pouvoir sans limite.[1]
Le spécisme des Rakatas joua un rôle majeur dans leur chute. En effet, leur dépendance au Côté Obscur, combinée à leur arrogance, les conduisit à une série de guerres internes et à une épidémie dévastatrice qui les priva de leur connexion à la Force. Sans leur pouvoir, ils furent incapables de maintenir leur emprise sur la galaxie, et les espèces qu'ils avaient asservies se révoltèrent. Leurs colonies tombèrent, et les Rakatas devinrent une espèce au bord de l'extinction, isolée sur leur planète d'origine, Rakata Prime.[13]
Ère de l'Ancienne République[]
Sous l'expansionnisme des Hutts[]
- "La première tête que vous allez me rapporter est celle d'un Evocii. Un de ces autochtones qui ne servent à rien."
- ―Suudaa Nem'ro à Le Chasseur
Chez les Hutts, que ce soit au départ sous l'Empire Hutt puis sous le Cartel Hutt, le spécisme se manifestait toujours par l'asservissement des autres espèces, couplé à une xénophobie et un chauvinisme d'usage courant. Une des espèces, dont l'asservissement par les Hutts fut la plus marquante et tragique, était celle des Evociis. En effet, les gastéropodes, originaires de Varl, voyaient les Evociis comme des outils et des serviteurs allant jusqu'à les expulser de leur monde d'origine. Cette attitude était due à la prééminence des hiérarchies raciales et sociales au sein de la culture Hutt.[3][15]
Expropriation des autochtones[]
Suite à la destruction de leur monde natal, Varl, les Hutts migrèrent sur la planète Evocar, où ils commencèrent par échanger leurs technologies contre des parcelles de terrain avec l'espèce native des Evociis, une espèce pacifique et primitive. Les Hutts firent en sorte d'étendre leur influence sur la planète allant jusqu'à y fonder le Cartel Hutt, puis à s'établir en tant que nouveaux gouvernants de la planète.[15]
L'expansionnisme Hutt déposséda les Evociis de leur planète. Ces derniers ayant réalisé trop tard leur erreur, ils firent appel à la République Galactique, qui ne put les aider car les contrats signés entre les Hutts et les Evociis étaient parfaitement légaux. Suite à ce processus de colonisation, les Evociis furent chassés de leur planète d'origine qui fut renommée Nal Hutta par les Hutts.[15]
Les Hutts déportèrent les Evocii sur la lune de Nar Shaddaa : des millions d'entre eux furent chargés sur des croiseurs hutts, les envahisseurs entassant le plus d'Evociis possible dans les vaisseaux. Cependant, Nar Shaddaa n'était qu'une étape provisoire ; les Hutts avaient déjà l'intention d'annexer la lune et d'utiliser les Evociis comme main-d'œuvre bon marché. Les cargos Hutts n'étant pas adaptés pour transporter des êtres vivants, des milliers d'Evociis trouvèrent la mort durant les voyages.[3]
En ce qui concerne les Evociis restés sur Nal Hutta, ils furent réduits en esclavage et utilisés par les Hutts pour urbaniser leur planète nouvellement conquise.[15]
Génocide des Gargantelles[]
Quelques années après leur installation définitive sur Nal Hutta, parallèlement à l'asservissement des Evociis, une autre espèce fut victime du spécisme des Hutts : les Gargantelles. Attirés par ces humanoïdes colossaux habitant Boz Pity, les Hutts tentèrent de les réduire en esclavage. Cependant, les Gargantelles résistèrent avec succès à plusieurs tentatives d'asservissement, y compris à des attaques violentes et des approches diplomatiques. En réaction à cette résistance, les Hutts orchestrèrent l'extermination des Gargantelles en manipulant les califes électriques de la planète voisine, Mourn, pour qu'ils anéantissent les Gargantelles, ce qui entraîna l'extinction complète de cette espèce.[15][16]
Résistance Evocii[]

Baranj, un Evocii ayant lutté contre la domination du Hutt Nem'ro afin de pouvoir quitter sa planète dans l'espoir d'être libre.
Des milliers d'années après la conquête d'Evocar par les Hutts, plus précisément à l'époque de la Grande Guerre Galactique, certains Evociis refusèrent de se soumettre à la tyrannie des Hutts. Beaucoup préférèrent résister plutôt que de plier sous les coups de fouet des contremaîtres des usines. Ces radicaux furent souvent rejetés par leurs semblables, qui redoutaient les représailles des barons du crime Hutt de Nal Hutta si ces derniers apprenaient qu'ils étaient de mèche avec des rebelles Evociis.[3]
Ces marginaux se rassemblèrent pour former de petites tribus clandestines, déterminées à renverser les Hutts. Bien qu'ils ne puissent pas toujours affronter directement les puissants gastéropodes, les agents d'exécution et les contremaîtres du cartel redoutaient ces hors-la-loi impitoyables. Leur menace devint si grande que des chasseurs de primes, dont Le Chasseur, furent engagés pour éliminer la résistance Evocii sur Nal Hutta.[3]
Sous l'Ancien Empire Sith[]
- "Dans ces mondes sans tache, nous avons découvert que les Sith nous traitaient en dieux ! Au fil des siècles, beaucoup d'entre nous se sont unis aux Sith... Tandis que d'autres ont conservé le sang pur des Jedi"
- ―Marka Ragnos à Naga Sadow et à Ludo Kressh
Le spécisme était une caractéristique fondamentale de l'Ancien Empire Sith, dictant les relations entre les différentes espèces et définissant les structures de pouvoir.[15] Dès l'arrivée des Exilés sur Korriban, cette idéologie suprémaciste s'enracina, se renforçant jusqu'à la chute de l'Empire en 5000 av.BY.[17][18]
Arrivée des Exilés sur Korriban[]

Exilés (Jedi Noirs) soumettant les Sith au sang pur grâce à leur grande maîtrise du côté obscur de la Force.
En 6900 av.BY, après la défaite des Jedi Noirs renégats lors du Second Grand Schisme, ces derniers furent bannis des territoires de la République Galactique. Ils s'enfuirent vers les régions inconnues de la galaxie et atterrirent finalement sur Korriban, la planète des Sith, une espèce autochtone dotée d'une affinité naturelle avec le côté obscur de la Force.[17]
À leur arrivée, les Jedi Noirs, forts de leur puissance dans la Force, furent immédiatement perçus comme des dieux par les Sith indigènes. Ce culte de la force leur permit de prendre rapidement le pouvoir. Pourtant, malgré cette adoration, les Jedi Noirs considérèrent les Sith comme une race inférieure, qu'ils pouvaient exploiter. Ils imposèrent une hiérarchie raciale stricte où ils se placèrent au sommet, forgeant ainsi une société fondée sur des valeurs racistes et spécistes.[7][15][17][19]
Apparition d'un métissage entre Exilés et natifs[]
Avec le temps, les Jedi Noirs se mélangèrent avec les Sith au sang pur, créant une nouvelle élite d'hybrides. Bien que ces descendants conservèrent des traits distinctifs des deux espèces, ils restèrent obsédés par la pureté de leur lignée. Cette obsession donna naissance à un spécisme encore plus marqué, où les lignées mixtes se considérèrent supérieures non seulement aux Sith au sang pur, mais aussi à toutes les autres espèces de la galaxie dont les humains.[7][15][17][19]
Cette nouvelle société prôna une stricte hiérarchie raciale, où les Sith hybrides (ayant des liens directs avec les Exilés) dominèrent toutes les autres castes. Les Sith indigènes furent progressivement relégués à des rôles subalternes, tandis que les autres espèces, lorsqu'elles étaient tolérées, furent traitées avec mépris et souvent réduites en esclavage.[7][15][17][19]
Suprématie des Hybrides[]
Sous le règne de Naga Sadow, ce spécisme atteignit son apogée. En tant que Seigneur Noir des Sith, Sadow incarnait l'élitisme et le suprémacisme qui marquèrent les siècles précédents. Au même titre que Marka Ragnos, Sadow n'hésitait pas à mettre l'hybridité de son sang en avant, méprisant à la fois humains et sith au sang pur, en revendiquant haut et fort son lien de sang avec les Jedi Noirs qui furent exilés sur Korriban. Au-delà de son ambition personnelle, son appartenance à une puissante lignée d'hybrides fut l'une de ses motivations dans sa quête de vengeance contre la République Galactique. Toutefois, Naga Sadow, bien que spéciste, l'était beaucoup moins que des Seigneurs Sith conservateurs tels que Marka Ragnos et son rival de toujours Ludo Kressh ; par rapport à ce dernier, Sadow n'hésitait pas quand cela se montrait utile de donner sa chance à n'importe quel individu quel que soit son espèce.[4][20][21]
Génocide des Sith par la République Galactique[]
- "Les Sith ne représentaient plus aucune menace pour la République, mais le Chancelier Suprême n'était pas satisfait"
- ―Gnost-Dural (archives)

Soldats de la République saccageant Korriban lors du Génocide.
Le génocide des Sith au sang pur par la République Galactique en 5000 av.BY, à la suite de la Grande Guerre de l'Hyperespace, demeura l'un des événements les plus tragiques de l'histoire galactique. Cet épisode marqua la fin de l'Ancien Empire Sith et l'extermination systématique d'une espèce entière, les Sith au sang pur, par la République ; qui pour la première fois de son histoire, adopta une politique spéciste et totalitariste.[5]
Ce génocide éradiqua presque totalement les Sith au sang pur et transforma la démographie de l'Ordre Sith, qui devint composé principalement d'humains. Cet acte révéla les extrémités auxquelles la République recourue sous l'effet de la peur, et il posa les bases des conflits futurs entre Jedi et Sith.[3]
Au sein de la Tribu Perdue des Sith[]
- "Ne l'écoute pas. Comment arriverons-nous à survivre sans eux ?"
"Comme des Sith! Ce n'est pas notre façon de faire, Seelah. Tu es... nous sommes devenus trop dépendants de ces créatures. Ce ne sont pas des Sith !"
"Nous non plus, d'après les dires des tiens" - ―Seelah Korsin et Ravilan Wroth s'adressant à Yaru Korsin (traduction non-officielle faite par les Chrofuckers Oubliés)
Asservissement des Keshiris[]
Le spécisme se manifesta de manière brutale sur la planète Kesh lors de l'arrivée de la Tribu Perdue des Sith. Naufragés sur cette planète isolée après la Grande Guerre de l'Hyperespace, les Sith ont rapidement perçu les Keshiri, une espèce indigène à la peau violette, comme leur étant inférieurs. Pour asseoir leur domination, les Sith se sont fait passer pour les Skyborn, des dieux vénérés par les Keshiri, exploitant ainsi la foi de ces derniers pour les asservir.[20][22][23]

Malgré la conquête d'Alanciar, les Keshiris de Keshtah continuèrent à servir les membres de la Tribu Perdue des Sith.
Adari Vaal, une Keshiri scientifique, joua un rôle crucial dans cette manipulation. Considérée comme une hérétique par les siens en raison de ses découvertes géologiques qui contredisaient les croyances religieuses, elle devint un instrument involontaire des Sith. Croyant initialement trouver des alliés, Adari guida les Sith jusqu'aux principales communautés Keshiri, les aidant à établir leur contrôle sur la population. Cette domination, fondée sur le mensonge et la manipulation, transforma les Keshiri en serviteurs des Sith, renforçant un spécisme brutal où l'espèce des envahisseurs justifiait leur suprématie.[20][22]
C'est dans ce contexte que la lutte pour le pouvoir au sein de la Tribu Perdue des Sith avait révélé la naissance de tensions internes, où le spécisme ne se limitait pas aux Keshiri, mais s'étendait aussi aux Sith eux-mêmes, entre les Sith au sang pur, partisans de l'extermination des autochtones et voulant quitter la planète au plus vite, et les Humains, plus ouverts au mélange des espèces tout en souhaitant l'asservissement des Keshiri.[23][24]
Massacre des Sith au sang pur[]
Depuis leur arrivée sur Kesh, un groupe dissident de Sith au sang pur, dirigé par Ravilan Wroth, s'était formé, refusant de s'intégrer à la population locale. Ces Sith, fiers de la pureté de leur sang, voyaient les Keshiri comme une espèce inférieure, indigne de leur attention. Seelah, cherchant à réduire leur influence, commença par assassiner en secret tous les nouveau-nés de ce clan dissident, diminuant ainsi leur nombre, tandis que les Sith Humains, s'adaptant mieux à l'écosystème de Kesh, continuaient à s'accroître.[23][25]
Lorsque une mystérieuse épidémie frappa un village, tuant à la fois Keshiri et Humains, Seelah accompagna Yaru Korsin pour enquêter. En analysant les corps, elle identifia rapidement l'origine de la maladie. Voyant une occasion de se débarrasser définitivement des Sith au sang pur, elle ordonna à ses fidèles de répandre l'agent pathogène dans les eaux des autres villages, sachant que ces Sith étaient immunisés. Elle manipula ensuite son mari, Yaru, en l'incitant à croire que Ravilan et ses hommes étaient responsables de ce massacre.[23][26]
Sous l'impulsion de Seelah, Yaru Korsin rassembla les Humains de la Tribu Perdue et lança une attaque contre les Sith au sang pur, les exterminant sous le coup de la vengeance. Alors que les derniers dissidents étaient exécutés, Seelah confronta Ravilan. Ce dernier, acculé, avoua qu'il était à l'origine des morts dans le premier village, mais ignorait tout des autres attaques. Seelah révéla alors qu'elle avait elle-même orchestré les épidémies suivantes pour prolonger son œuvre de purification, éliminant ainsi les "impurs". Pour couronner le tout, elle confessa aussi être la responsable des meurtres des nouveau-nés de son clan. Avant que Ravilan ne puisse réagir, Jariad, le fils de Seelah, surgit pour l'exécuter, achevant ainsi l'anéantissement des Sith au sang pur sur Kesh.[23][27]
Sous l'Empire Sith Ressuscité[]
- "Cette créature n'était pas un Sith. Et un Empire qui appelle ce genre de créature "seigneur" n'est pas un Empire Sith."
- ―Dark Ikoral en parlant du Seigneur Senu
L'Empire Sith Ressuscité de Vitiate, issu des vestiges de l'Ancien Empire Sith, s'était formé après le génocide des Sith au sang pur par la République ; cela expliquait la raison pour laquelle il avait une vision du spécisme radicalement différente de celle de son prédécesseur. Tandis que l'Ancien Empire Sith valorisait l'hybridité, symbole d'un mélange entre les puissantes lignées de Sith au sang pur et celles des redoutables Jedi Noirs exilés sur Korriban, l'Empire Sith Ressuscité imposa une hiérarchie stricte, qui favorisait en premier lieu les Sith au Sang pur, puis les humains qui occupaient aussi des postes privilégiés notamment dans le domaine économique, alors que les autres espèces étaient marginalisées au sein de l'Empire. Ce changement démontra une évolution dans le rapport au spécisme au sein de l'Ordre Sith.[2][28][29][30]
Domination sans partage des Sith au Sang Pur[]
Au sein de l'Empire Sith Ressuscité, les Sith au sang pur occupaient la position la plus élevée dans la hiérarchie sociale et politique. Leur statut fut renforcé par leur sensibilité naturelle à la force. Cette hiérarchie fut incarnée par des figures telles que Dark Ikoral.En effet le Sith, descendant du roi Adas et fervent défenseur de la suprématie des Sith au sang pur, joua un rôle clé dans la marginalisation des hybrides et des non-Sith. Ainsi, il contribua à la mise en place de purges ciblant les hybrides et les individus d'origine non sith pour maintenir l'hégémonie des de son espèce au sein du Conseil Noir. Il fut au départ soutenu par l'Empereur Sith qui lui permit de mener des expéditions afin de retrouver des sang-purs ailleurs dans la galaxie ; c'est à ce moment-là qu'il disparut.[29][31][32] Cependant, peu de temps après son retour, Ikoral n'accepta pas le recrutement de nombreux non-sith au sein de l'Empire, et décida d'éliminer ces êtres qu'ils considéraient comme inférieurs.[33] Il fut vaincu et l'Empire pour des raisons démographiques, s'ouvra de plus en plus aux non-sith, notamment aux aliens et aux humains dont l'influence augmenta radicalement.[34]
Hiérarchie initiale : du privilège des Sith au sang pur à l'ascension des humains[]

- "L'histoire de Vaiken représente la loyauté étonnante des citoyens impériaux pour un Empire au sein duquel ils seront toujours soumis aux Sith"
- ―Gnost-Dural
Lors de la fondation de l'Empire, les humains et les aliens non-sith n'étaient pas autorisés à être formés en tant que Sith. La formation Sith était réservée aux Sith au sang pur et aux hybrides contenant du sang Sith. Cette hégémonie de la part des Sith au sang pur s'estompa à cause de leur faible démographie ; elle est aussi due au fort impact qu'avaient les humains sur l'Empire, allant jusqu'à obtenir des sièges au Conseil Noir.[2][18]
Place Hétérogène des humains[]
Les humains, bien que moins honorés que les Sith au sang pur, détenaient une position influente dans l'Empire Sith Ressuscité. Leur ascension fut facilitée par leur lien historique avec les Sith et leur contribution aux structures de pouvoir de l'Empire.[29] Cette dynamique fut particulièrement marquante lors des rivalités entre humains et Sith au sang pur pour occuper des postes au Conseil Noir. Par exemple, le seigneur noir des Sith, Dark Marr, un humain, était en compétition avec les sang pur pour des postes influents, illustrant la tension entre la tradition de pureté raciale et la réalité politique de l'Empire. La lutte pour l'influence politique et les rôles de leadership souligne la complexité de la hiérarchie interne.[34] Les humains jouissaient aussi du fait qu'ils étaient l'espèce la plus nombreuse de l'Empire, et la plus influente sur le plan économique ; bien que contrairement aux Sith au sang pur, beaucoup d'entre eux occupaient des rangs faibles, voire pour beaucoup le rang d'esclave.[35] Ainsi, les humains étaient l'espèce la plus hétérogène de l'Empire en termes de classe sociale, puisque certains d'entre eux étaient esclaves tandis que d'autres occupaient le poste de Seigneur noir des Sith au sein du Conseil Noir.[36]
Marginalisation des autres espèces[]
Les autres espèces, notamment les aliens non-sith, furent sévèrement marginalisées dans l'Empire Sith Ressuscité, souvent réduites à des rôles subalternes ou à l'esclavage.[29] Cette discrimination fut systématiquement renforcée par des politiques qui limitèrent leur accès aux postes de pouvoir.[34] Par exemple, les Twi'leks et les Rodiens furent fréquemment utilisés comme esclaves ou soldats lors de conflits tels que la Guerre Froide ou la Guerre Galactique.[35]
Point de vue et usages du spécisme par l'Empereur Sith[]
Vitiate, bien que fervent défenseur de son espèce, les Sith au sang pur, qu'il sauva de l'extinction en les amenant sur la planète Dromund Kaas, adopta une approche pragmatique du spécisme.[2][29] Il exploita les divisions spécistes pour renforcer son pouvoir, tout en recrutant des individus basés sur leur utilité plutôt que sur la pureté de leur sang.[29] En effet, l'Empereur utilisa des humains tels que Dark Thanaton, qui, bien qu'il ne soit pas un Sith au sang pur, joua un rôle crucial dans l'expansion de l'Empire en raison de ses compétences stratégiques et de sa loyauté envers Vitiate.[34] Cette approche pragmatique du spécisme qui s'articulait avec habilité entre tradition et intérêts politiques, permit à Vitiate de maintenir au sein de l'Empire un pouvoir flexible mais stable, qui compensait l'instabilité croissante du Conseil Noir, déjà miné par les complots en tout genre.[3][29]
Au sein de l'Empire Sith d'Exar Kun[]
- "Les Massassi peuvent croire ce qu'ils veulent... tant qu'ils continuent de m'obéir."
- ―Exar Kun (dans ses pensées)

Exar Kun ayant soumis les Massassis afin de mener sa guerre contre la République Galactique et l'Ordre Jedi.
Le spécisme au sein de l'Empire Sith fondé par Exar Kun se manifestait principalement par la manière dont ce dernier traitait les différentes espèces, en particulier les Massassi, une race guerrière de Sith au sang pur modifiés génétiquement, puis importés sur Yavin 4 par Naga Sadow. Exar Kun les réduisit en esclavage pour servir ses desseins, les utilisant pour construire des temples et mener des rituels sombres. Il les considérait comme des êtres inférieurs et exploitables.[7][37]
Dans l'héritage des Sith, cette attitude n'était pas unique et l'Empire Sith créé par Exar Kun était un cas d'école : les Sith avaient souvent montré une préférence pour l'espèce humaine, reléguant les autres espèces à des rôles subalternes ou les exploitant pour leurs propres fins. Cela reflétait une hiérarchie sociale où la supériorité d'une espèce, souvent humaine, était perçue comme naturelle.[38]
Ère de la montée en puissance de l'Empire[]
Sous l'Empire Esclavagiste Zygerrien[]
- "L'esclavage est dans l'ordre naturel des choses. Il est tout à fait normal que les faibles s'inclinent devant les forts…"
- ―Miraj Scintel à Anakin Skywalker en parlant d'une esclave Twi'lek
L'Empire Zygerrien représentait l'une des puissances les plus redoutées de la galaxie, non seulement pour ses conquêtes militaires, mais surtout pour son commerce d'esclaves. Les Zygerriens considéraient les autres espèces non comme des égales, mais comme des créatures inférieures, destinées à être asservies. Ce spécisme, profondément enraciné dans leur culture, justifiait à leurs yeux l'oppression et l'exploitation systématique des peuples qu'ils dominaient.[39][40]

Un Zygerrien mettant en esclavage des Twi'leks.
Les Zygerriens traitaient des espèces comme les Twi'lek et les Togrutas avec un mépris total. Ces derniers, reconnus pour leur culture pacifique, furent capturés en masse et réduits en esclavage. Pour les Zygerriens, les Togrutas n'étaient que des outils, nés pour travailler jusqu'à l'épuisement. Leur culture, leur histoire, et même leur droit à la vie étaient ignorées, voire méprisées, par leurs oppresseurs, qui se croyaient naturellement supérieurs.[39][40]
Cette idéologie spéciste ne se limitait pas à une simple stratégie de domination. Les Zygerriens croyaient sincèrement que leur rôle dans la galaxie était de dominer les autres espèces, qu'ils jugeaient inférieures par nature. Ils voyaient l'esclavage comme un droit, voire un devoir, pour maintenir un ordre galactique qu'ils considéraient comme naturel. Leur empire reposait sur cette conviction, et ils appliquaient leurs lois avec une cruauté implacable.[41]
L'Empire Zygerrien finit par s'effondrer sous le poids de sa propre arrogance et de la résistance des peuples qu'il avait asservis. Mais leur chute ne fit que révéler l'ampleur de l'horreur qu'ils avaient infligée à la galaxie. Le spécisme Zygerrien, en déshumanisant des milliards d'individus, laissa des cicatrices profondes, rappelant à tous que de telles idéologies, lorsqu'elles sont laissées à prospérer, peuvent conduire à une souffrance incommensurable.[39][40]
Sous la Confédération des Systèmes Indépendants[]
- "Votre espèce est plus subtile qu'il n'y paraît de prime abord"
- ―Lok Durd à Tee Watt Kaa

Les Géonosiens, une espèce membre de la Confédération réputée pour son spécisme. Cette attitude fut visible dans leur exploitation des droïdes et des esclaves pour leurs propres besoins.
Sous l'Alliance Séparatiste, le spécisme n'était pas systémique, mais des éléments xénophobes étaient présents. L'Alliance regroupait diverses espèces non-humaines, mécontentes de la République.[42] Cependant, l'utilisation de ces espèces par le Comte Dooku était opportuniste. Dooku, influencé par l'idéologie Sith et son éducation aristocratique, affichait un humanocentrisme subtil.[8] Il voyait les humains comme supérieurs, manipulant les non-humains comme des pions.[43] Cette attitude reflétait une vision élitiste et spéciste qui, bien que dissimulée, préfigurait l'Empire Galactique, où l'humanocentrisme devint la norme.[44]
On peut aussi noter que certaines espèces jouant un rôle important au sein de la Confédération, telles que les Neimoidiens, subissaient des préjugés spécistes en raison de leur rôle au sein de la Fédération du Commerce, où ils étaient réputés comme étant lâche et cupide.[45] Toutefois, les Neimoidiens eux-mêmes nourrissaient aussi des préjugés contre les espèces qu'ils considéraient économiquement comme inférieures.[8]
Sous l'Empire Galactique (av.BY)[]
- "C'est un moment que j'attendais depuis bien longtemps, misérable petite créature verte."
- ―Palpatine à Yoda
Le spécisme au sein de l'Empire Galactique fut l'un des aspects les plus marquants de son idéologie, basé sur l'idée d'une supériorité de l'espèce humaine qui se traduisit par une marginalisation systématique des autres espèces. Ce spécisme institutionnalisé fut perceptible tout au long de l'histoire de l'Empire, influençant ses politiques, ses stratégies militaires et sa propagande.[14] De sa proclamation, dans les enceintes du Sénat Galactique de Coruscant, jusqu'au moment de sa chute, l'Empire utilisa le spécisme comme un outil de domination ; et tous ses membres importants, tels que le Grand Moff Wilhuff Tarkin et le Grand Amiral Thrawn, furent liés de près à cette idéologie. La marque la plus symbolique de ce spécisme se trouvait dans la composition interne de l'Empire qui comprenait 99 % d'humains.[46]
Institutionnalisation du Spécisme[]

La COMPORN, une agence gouvernementale au service de la propagande spéciste de l'Empire Galactique.
Dès l'établissement de l'Empire Galactique, Palpatine mit en place une hiérarchie spéciste à tendance humanocentriste, non par conviction personnelle, mais par pragmatisme politique. Bien que l'Empereur lui-même ne fût pas intrinsèquement spéciste, il exploita cette idéologie pour s'assurer la loyauté de la majorité humaine au sein de l'Empire. Les non-humains furent systématiquement exclus des positions de pouvoir, relégués à des rôles subalternes ou réduits à l'esclavage. Le Conseil des Moffs, les cercles de commandement militaire et les postes diplomatiques furent presque exclusivement réservés aux humains. Cette marginalisation faisait partie d'une propagande impériale qui exaltait les qualités supposées des humains, tels que la force et la discipline, tout en dépeignant les non-humains comme inférieurs ou sauvages.[47]
La propagande impériale ne se contentait pas d'exalter la suprématie humaine ; elle exploitait également les différences culturelles et biologiques des espèces non-humaines pour les dénigrer et justifier leur soumission. Par exemple, les Wookiees, connus pour leur force brute, étaient souvent réduits à l'état d'esclaves, utilisés pour des travaux forcés sur des chantiers tels que celui de l'Étoile de la Mort. Ce traitement systématique reflétait la croyance impériale en une hiérarchie spéciste où les non-humains n'étaient bons qu'à servir les intérêts de l'Empire.[17]
Tarkin et le Génocide des Non-Humains[]
Wilhuff Tarkin fut l'une des figures les plus emblématiques du spécisme impérial. Originaire de la planète Eriadu, un monde marqué par un darwinisme social exacerbé, celui qui fut le Grand Moff impériale durant la destruction de l'Étoile de la Mort forgea en lui une conviction inébranlable en la supériorité humaine. Sa "Doctrine par la Peur" fut explicitement fondée sur l'idée que les non-humains ne pouvaient être contrôlés que par la peur et la répression violente. Cette idéologie se concrétisa par des actes de génocide. Le massacre des Caamasis en est un exemple tragique : cette espèce pacifiste fut ciblée par l'Empire sur ordre de l'Empereur en personne, en raison de sa morale incompatibles avec l'idéologie impériale. En détruisant Caamas, Tarkin illustra comment le spécisme pouvait être utilisé comme un outil de terreur afin d'asseoir l'autorité impériale à travers la galaxie, et décourager toute forme de résistance.[19]
L'armée impériale, sous l'influence de Tarkin, poursuivit des politiques similaires sur d'autres mondes non-humains, où les résistances locales furent brutalement réprimées. La planète Mon Cala, peuplée des Mon Calamari et des Quarren, fut notamment assiégée pour son soutien présumé à la rébellion. La campagne militaire orchestrée par l'Empire visait non seulement à soumettre la planète, mais aussi à éradiquer toute forme de résistance de la part des espèces autochtones qui pourrait mettre en péril la domination impériale.[48]
Transition vers une Répression Accrue[]
À l'approche de la Bataille de Yavin, le spécisme au sein de l'Empire atteignit de nouveaux sommets. Les non-humains, déjà marginalisés, furent de plus en plus considérés comme de potentiels ennemis complices de la Rébellion en raison de leur exclusion systématique de la société impériale. Le fait que l'Alliance Rebelle ait été perçue comme un refuge pour les non-humains ne fit qu'aggraver cette dynamique. La répression devint alors une réponse par défaut à toute manifestation de résistance, quel que soit son contexte.[14][19]
Ères de la Rébellion et de la Nouvelle République[]
Sous l'Empire Galactique (ap.BY)[]
- "L'histoire Impériale est une longue suite d'exactions commises contre les non-humains."
- ―Bosmihi à Thrawn
Intensification du Spécisme[]
La destruction de l'Étoile de la Mort lors de la Bataille de Yavin provoqua une réaction brutale de l'Empire, qui accrut ses mesures répressives. Le choc de cette défaite alimenta une paranoïa collective au sein de la haute sphère impériale, intensifiant le spécisme envers les espèces non-humaines. L'Empire redoubla d'efforts pour éliminer ce qu'il considérait comme des éléments subversifs, accentuant la surveillance, la répression et la persécution des non-humains sur des mondes suspects de soutenir la Rébellion. Ces mesures s'accompagnaient d'une propagande renouvelée, qui dépeignait les non-humains comme des traîtres ou des sauvages opposés à l'ordre galactique établi.[49]
Sur Kashyyyk, la répression impériale des Wookiees s'intensifia suite à la Bataille de Yavin. Considérés comme une menace pour leur ténacité ainsi que pour leur soutien indéfectible à la cause rebelle, les Wookiees furent massivement capturés et réduits en esclavage. Cette répression fut l'une des nombreuses campagnes orchestrées pour réduire à néant toute forme de dissidence non-humaine. L'armée impériale, en tant qu'instrument de cette politique, n'hésitait pas à utiliser une violence disproportionnée pour étouffer les révoltes, renforçant ainsi la domination humaine par la force aux quatre coins de la galaxie.[50]
Thrawn et l'Exception Non-Humaine[]

Thrawn, premier Chiss et non-humain à devenir Grand Amiral de l'Empire Galactique.
L'ascension du Grand Amiral Thrawn, d'une rareté sans pareil au sein des cercles dirigeants impériaux, illustra une exception notable au spécisme ambiant. Thrawn, un humanoide Chiss originaire des Régions Inconnues, parvint à s'élever au rang de Grand Amiral grâce à ses compétences stratégiques inégalées, et non à ses origines. Cependant, bien que Thrawn ait occupé une position de pouvoir au sein de la Marine Impériale, il restait toujours perçu comme un étranger par l'élite humanocentriste de l'Empire. Son ascension servit néanmoins à démontrer l'hypocrisie partielle de l'Empire : bien qu'officiellement fondé sur le spécisme, l'Empire pouvait, lorsque cela servait ses intérêts, tolérer des exceptions.[51]
Malgré ses compétences, Thrawn ne parvint jamais à dissiper totalement la méfiance que lui vouaient ses pairs humains. Son statut d'exception ne fit qu'accentuer la règle générale : l'Empire restait fondamentalement spéciste et la position de Thrawn était vue par beaucoup comme anormale, voire inquiétante. Ses succès militaires furent utilisés pour promouvoir l'efficacité de la stratégie impériale, mais jamais pour remettre en question le spécisme qui sous-tendait toute la structure impériale.[15]
Héritage[]
L'héritage du spécisme impérial perdura bien après la chute de l'Empire, influençant les régimes qui suivirent. L'idéologie humanocentriste, enracinée par Palpatine et renforcée par des figures comme Tarkin, laissa une méfiance durable entre les espèces. Les non-humains, malgré les efforts de la Nouvelle République pour restaurer l'équité, continuèrent à souffrir de cette discrimination institutionnalisée. Même l'ascension de Thrawn, bien qu'exceptionnelle, n'ébranla pas ces fondations spécistes, et son héritage stratégique fut récupéré par divers acteurs galactiques, perpétuant une militarisation marquée par la xénophobie.[51][52][53]
Au sein de l'Alliance de la Diversité[]
- "Vous n'êtes peut-être pas humain. Peut-être appartenez-vous à une des races extraterrestres depuis longtemps opprimées ?"
- ―Nolaa Tarkona à Boba Fett

Nolaa Tarkona, la leader du mouvement alien anti-humain aux côtés de Hovrak, son assistant Shistavanen situé à sa gauche.
L'Alliance de la Diversité, dirigée par la charismatique mais fanatique Twi'lek Nolaa Tarkona, marqua une période sombre de l'histoire de la Nouvelle République. Née dans le chaos qui suivit la chute de l'Empire Galactique, cette organisation paraissait au premier abord défendre les droits des espèces non-humaines, victimes de siècles d'oppression. Cependant, derrière cette façade progressiste se cachait une réalité bien plus sombre : un mouvement terroriste animé par une haine profonde envers les humains.[10]
Une humanophobie aux origines tragiques[]
Les origines du fanatisme de Nolaa Tarkona furent intimement liées à son passé personnel. En effet, l'enlèvement et la mort tragique de sa demi-sœur, Oola, vendue comme esclave à Jabba le Hutt, laissèrent une profonde blessure dans son cœur. Bien que l'esclavage des Twi'leks fût une pratique répandue sur Ryloth, le sort d'Oola exacerba chez Nolaa une haine viscérale envers les humains, responsables selon elle de toutes les souffrances endurées par son peuple. Cette haine personnelle évolua progressivement en une idéologie extrémiste visant à l'extermination de l'espèce humaine.[10]
Mouvement aux visées radicales[]
Sous couvert d'un discours d'unité et de fraternité entre les espèces, Nolaa Tarkona sut séduire de nombreux partisans, galvanisés par la promesse d'une galaxie plus juste et équitable. Cependant, l'idéologie de l'Alliance était profondément corrompue par le spécisme et l'intolérance. Loin de prôner la coexistence pacifique, Nolaa rêvait d'un avenir où les humains seraient éradiqués de la galaxie. Son discours spéciste réussit même à séduire et fédérer des espèces ayant pourtant des comportements très spécistes les unes envers les autres telles que les Trandoshans et les Wookies par exemple.[10]
Les méthodes employées par l'Alliance étaient toutes aussi radicales que ses objectifs. Sabotage, piraterie, assassinats, tous les moyens étaient bons pour atteindre ses fins. L'Alliance n'hésitait pas à éliminer ceux qui osaient remettre en question l'autorité de Nolaa Tarkona ou qui souhaitaient quitter le mouvement. L'un des exemples les plus frappants de cette violence fut le sort réservé à Lusa, une chironienne qui assista à l'exécution d'un de ses amis Talz, par Hovrak, le second de Tarkona.[10]
Tentative de génocide contre les humains[]
La folie de Nolaa Tarkona atteignit son paroxysme lorsqu'elle découvrit l'existence d'un virus biologique conçu par l'Empire pour exterminer les espèces non-humaines. Ce virus, créé par le scientifique Evir Derricote, était une arme de destruction massive capable d'anéantir des populations entières. Voyant en cette arme l'outil parfait pour réaliser son rêve d'un univers sans humains, elle mit tout en œuvre pour s'en emparer. Elle était prête à sacrifier des milliers de vies pour atteindre son objectif, comme le démontre son indifférence face à la contamination de ses propres troupes par le virus.[10]
Chute de l'Alliance[]
La chute de l'Alliance de la Diversité fut le résultat d'une combinaison de facteurs. Les actions des jeunes Jedi, notamment Jacen et Jaina Solo, jouèrent un rôle crucial en révélant au grand jour les véritables intentions de Nolaa Tarkona. De plus, la trahison de certains membres de l'Alliance, tels que Raabakyysh, contribua à affaiblir le mouvement. Finalement, c'est la mort de Nolaa Tarkona, contaminée par le virus qu'elle voulait utiliser contre les humains, qui signa la dissolution de l'Alliance.[10]
Ère du Nouvel Ordre Jedi[]
Par les Yuuzhan Vong[]
- "Mes sens sont insultés chaque fois que je dois supporter votre image, infidèle !"
- ―B'shith Vorrik à Gilad Pellaeon
Les Yuuzhan Vong, une espèce fanatique et technophobe originaire d'une autre galaxie, manifestaient un spécisme extrême, profondément ancré dans leurs croyances religieuses. Cette idéologie dictait leurs interactions avec les autres espèces et justifiait les actes de cruauté durant leur invasion de la galaxie.[11]
Spécisme d'origine religieux[]
Les Yuuzhan Vong vénéraient un panthéon de dieux, parmi lesquels Yun-Yuuzhan, le dieu créateur, tenait une place primordiale. Ils croyaient qu'ils étaient le peuple élu de ces divinités et que leur mission était de purifier la galaxie des espèces « inférieures ».[11] Ce sentiment de supériorité religieuse alimentait un spécisme exacerbé, qui se traduisait par un mépris profond pour toute forme de vie non Yuuzhan Vong. Ils considéraient que seuls les êtres qui suivaient leur doctrine et acceptaient leurs souffrances méritaient de vivre.[14]
Actes barbares au relent spéciste[]
Le spécisme des Yuuzhan Vong se manifestait par des actes barbares, tels que la mutilation des espèces conquises et leur transformation en esclaves, ou même en sacrifices pour leurs dieux.[54] Les humains, en particulier, étaient méprisés et souvent utilisés pour des expériences biologiques ou transformés en abominations vivantes, car ils étaient considérés comme impurs.[55] Les Yuuzhan Vong refusaient également toute technologie non organique, une aversion dictée par leurs croyances, et méprisaient les civilisations qui y avaient recours.[56]
Guerre contre la Nouvelle République[]

Yuuzhan Vong attaquant une humaine lors de l'envahissement de la galaxie par son espèce.
Lorsque les Yuuzhan Vong envahirent la galaxie, leur idéologie spéciste les poussa à engager une guerre totale contre la Nouvelle République. Ils cherchaient non seulement à conquérir, mais aussi à éradiquer ou asservir les populations qu'ils jugeaient inférieures.[57] La Nouvelle République, composée de multiples espèces, incarnait tout ce que les Yuuzhan Vong méprisaient, rendant le conflit inévitablement brutal.[14]
Un Empire Anti-Humain[]
Au cœur de leur spécisme se trouvait une haine particulière pour les humains. Les Yuuzhan Vong considéraient les humains comme la pire des espèces, estimant que leur prolifération menaçait la pureté de l'univers tel que voulu par leurs dieux.[54] Cette haine se traduisit par des massacres systématiques et des campagnes de terreur visant à exterminer ou soumettre les humains, qui formaient une grande partie de la Nouvelle République.[55]
Répercussions[]
Les actions des Yuuzhan Vong laissèrent une marque indélébile sur la galaxie, redéfinissant les relations interespèces et la manière dont la galaxie devait coexister. Le spécisme radical des Yuuzhan Vong, motivé par une vision religieuse déformée, démontre comment l'intolérance peut conduire à la destruction massive et à la souffrance.[57]
Ère de l'Héritage[]
Sous l'Empire Galactique de Dark Krayt[]
- "Veillez à ce que le personnel non humain soit remplacé par des humains. Je veux un équipage supérieur pour traiter cette peste non humaine."
- ―Dru Valan au Capitaine Hoge
L'Empire Galactique de Dark Krayt, qui émergea après la chute de l'Empire Galactique originel, fut marqué par une idéologie profondément spéciste. Ce régime, fondé sur l'humanocentrisme exacerbé, perpétua une politique de terreur et de persécution contre les espèces non-humaines. Guidé par des figures telles que Vul Isen et l'Amiral Dru Valan, l'Empire de Krayt utilisa le spécisme comme un outil de domination et d'oppression.[12]
La Genèse de l'Empire : Héritage de l'Humanocentrisme[]
L'Empire de Dark Krayt émergea après la fin de l'Empire Galactique de Palpatine, mais il hérita et radicalisa l'humanocentrisme qui caractérisait ce dernier. Sous Krayt, cet humanocentrisme se transforma en spécisme brutal, soutenu par une caste Sith dominée par les humains et appliqué avec une cruauté sans précédent envers les non-humains. Cet Empire considérait les autres espèces comme inférieures et utilisa le spécisme pour asseoir sa domination sur la galaxie.[12]
Génocide des Mon Calamaris et des Quarrens[]

Dark Azard, un seigneur Sith au service de Dark Krayt, massacrant des Mon Calamaris et des Quarrens lors du génocide sur Dac.
Le Génocide sur Dac représentait l'un des actes les plus barbares de l'Empire Galactique de Krayt. Lorsque les Mon Calamari osèrent soutenir l'Alliance Galactique, Dark Krayt ordonna une répression exemplaire. Il envoya le scientifique Sith Vul Isen pour libérer un virus toxique dans les océans de Dac, causant la mort de millions de Mon Calamari et de Quarrens. Parallèlement, il fit exécuter 10% de la population en guise de punition. Cette atrocité, orchestrée par l'Empire Sith, illustrât la haine viscérale qu'il nourrissait envers les non-humains.[58]
Le Spécisme de l'Amiral Dru Valan et les Purges des Non-Humains[]
L'Amiral Dru Valan, l'un des plus fervents partisans de l'humanocentrisme, joua un rôle clé dans les purges spécistes de l'Empire. Chargé de missions de répression contre les systèmes soutenant l'Alliance Galactique, Valan supervisa plusieurs campagnes militaires où les populations non-humaines furent massacrées. Ses tactiques brutales et son mépris pour les non-humains en faisaient l'un des principaux acteurs des génocide systémiques promus par l'Empire de Krayt.[59]
Chute de l'Empire et Héritage du Spécisme[]
Le règne de Dark Krayt et de son Empire Sith fut finalement renversé par une coalition réunissant les Jedi, l'Alliance Galactique, et même certains dissidents Sith tels que les chevaliers impériaux. Cependant, l'héritage du spécisme du créateur de la règle du Sith unique persista dans la galaxie, laissant des cicatrices profondes parmi les espèces non-humaines. La mémoire des atrocités, comme le massacre ayant eu lieu sur Dac, continua de hanter les générations futures, rappelant la cruauté d'un régime fondé sur la haine et la discrimination.[12]
Doctrines et Idéologies similaires[]
Variantes du spécisme[]
L'Empire Galactique était un régime humanocentriste.
Au sein de la galaxie, il exista différentes variantes du spécisme, qui possédaient chacune leurs spécificités. Parmi ces variantes, beaucoup furent utilisées à des fins idéologiques par de grands régimes politiques tels que l'Empire Galactique, dont l'humanocentrisme était connu de tous.[60]
Humanocentrisme[]
L'humanocentrisme était une forme de spécisme particulièrement répandue au sein des mondes du Noyau où les humains ainsi que les grands régimes qu'ils fondèrent dominaient la quasi-totalité de la galaxie. Parmi les comportements humanocentristes les plus fréquents, on peut citer l'essentialisation des non-humains avec l'usage du terme ”alien”, souvent utilisé pour distinguer de façon péjorative les autres espèces des humains.[60]
L'Antihumanisme[]
L'Alliance de la diversité était une organisation humanophobe.
L'antihumanisme, connu aussi sous le terme d'humanophobie, était une forme de spécisme adopté par certaines factions aliens radicales. Il s'agissait souvent, mais pas toujours, d'une réaction à l'humanocentrisme. Parmi les organisations qui étaient les plus réputées pour leur humanophobie, on compte principalement ces trois organisations : l'Empire Hutt, l'Alliance de la Diversité et l'Empire Yuuzhan Vong.[3][10][11]
Chez les Hutts par exemple, cette humanophobie se symbolisait par un rejet de tout ce qui était lié de près ou de loin à la culture humaine : l'exemple le plus significatif était le refus par les Hutts de s'exprimer en Basic, lingua franca de la galaxie et langue maternelle de la majorité des humains qui la répandirent dans l'ensemble de la galaxie.[61]
Suprémacisme Sith[]
Les Sith au sang pur développèrent un spécisme, que l'on peut qualifier par le néologisme de “Suprémacisme Sith”, qui s'inscrivait dans la continuité de leur racisme insufflé par leur système de caste rigide où les races perçus comme inférieures étaient marginalisées. Ce fut le cas des Grotthus et des Massasis qui étaient utilisés comme esclaves et chair à canon.[4][18][38]
Les Sith au sang pur étendirent cette vision discriminante aux autres espèces non-sith, bien que le spécisme vis-à-vis des humains restait complexe au sein de cette espèce.[2][3][4]
Génocide[]

Crâne d'un Gargantelle, une espèce exterminée sur ordre des Hutts.
Le Génocide, aussi connu sous les noms de spécide ou de massacre, était une forme de spécisme qui avait pour finalité l'extermination d'une espèce jusqu'à son extinction totale. Durant l'histoire galactique, un bon nombre d'espèces furent victimes de ce genre de crime, parmi lesquels on peut compter : les Sith ; les Mon Calamaris ; les Quarrens ; les Gargantelles et pleins d'autres espèces...[5][15][58]
Rivalité Interespèce[]
La Rivalité Interespèce était une forme de spécisme qui découlait d'un litige voire d'un conflit ayant eu lieu entre deux espèces pour diverses raisons telles que l'histoire, la politique ou l'économie... Les rivalités interespèces les plus répandues dans la galaxie furent : la rivalité Trandoshan-Wookie et la rivalité Mon Calamari-Quarren.[62][63][64][65]
Asservissement[]
L'Asservissement était une forme de spécisme qui consistait à prendre une espèce en esclavage pour des raisons purement spécistes. Cette pratique était souvent due à des préjugés : les Togruta étaient une espèce pacifique, donc considérés comme faible par les Zygerriens qui en asservirent une bonne partie.[41] Toutefois, les préjugés ne sont pas la seule raison de l'asservissement d'une espèce, parfois, il peut y avoir des raisons purement mercantiles comme cela fut le cas pour les Hutts lorsqu'ils asservirent les Evocii.[3] Dans des cas plus rares, l'asservissement revêtit une dimension idéologique, ce qui était le cas pour la plupart des organisations Sith dont la philosophie incite à dominer les plus faibles.[38]
Idéologies proches du Spécisme[]
Racisme[]
Le racisme était une idéologie et un comportement qui se manifestait par des discriminations intraespèces, marquant des différences entre individus partageant une biologie commune, mais dont certaines caractéristiques étaient distinctes. Contrairement au spécisme, qui opposait différentes espèces, le racisme appliquait une hiérarchisation au sein d'une seule et même espèce. L'espèce dont les comportements racistes étaient les plus fréquents est celle des Sith. En effet, ces humanoïdes à la peau rouge avaient une société basée sur un système de caste rigide, qui attribuait aux individus leur statut en fonction de critères génétiques.Par exemple, les Kissai, la caste des prêtres, une caste élevée socialement, était composée de Sith de taille moyenne ; pour ce qui était de la caste des Zuguruk, regroupant les éléments les plus ingénieux de l'Empire Sith, tous ses membres possédaient cinq doigts ; alors que la caste de Massassi, une sous espèce de Sith au sang pur modifier génétiquement à des fins militaires, ils étaient utilisés par les castes supérieures comme de la chair à canon.[18]
Mais les Sith au sang pur n'étaient pas la seule espèce à avoir des comportements racistes. Les humains eux-mêmes n'échappaient pas à cette tendance destructrice. Sur Corellia, par exemple, les conflits entre les natifs des différentes villes-planètes, telles que Coronet et Tyrena, illustrèrent ce phénomène. Les habitants de ces deux villes, bien qu'humains, se méprisaient mutuellement, exacerbant les tensions locales et freinant la coopération entre leurs communautés. Cette haine intraespèce démontrait que même les espèces les plus avancées technologiquement n'étaient pas à l'abri des préjugés raciaux. Ainsi, le racisme, distinct du spécisme, continuait de diviser les peuples de la galaxie, sapant les fondements mêmes de la solidarité et du progrès.[15]
Sentiment anti-droïde[]

Le Comte Dooku, un personnage humanocentriste qui détestait profondément les cyborgs et par extension les droïdes.
Le sentiment anti-droïde, plus rarement désigné par le terme de droidophobie, était une attitude ou un acte discriminatoire réalisé par un ou plusieurs êtres organiques à l'égard des machines, en particulier les droïdes automates, surtout ceux qui avaient acquis un plus grand nombre de programmes de sensibilité, en raison de l'absence d'effacement de la mémoire centrale ; et qui étaient donc capables de comprendre les mauvais traitements ainsi que le complexe de supériorité des êtres organiques vis-à-vis des droïdes. L'utilisation des droïdes ayant précédé l'établissement de la civilisation galactique, le sentiment anti-droïde existait probablement depuis des millénaires.[66]
Cette haine s'étendait également aux cyborgs, que certains considéraient comme des abominations de la nature.[66]
Suprémacisme droïde[]
Le suprémacisme droïde était une idéologie développée par des droïdes dotés d'un programme de sensibilité suffisamment élevé pour passer outre leur programme de préservation de la vie et se révolter contre leurs propriétaires organiques. Cela ne fit qu'attiser le sentiment anti-droïde déjà présent au sein des populations organiques, attisant les flammes de leur haine et causant des problèmes au mouvement de défense des droits des droïdes.[66]
Affiliations[]
Nom | Chronologie | Spécisme |
---|---|---|
Empire Infini[1][2] | 36453 av.BY-25200 av.BY[19] | Suprémacisme Rakata, Asservissement des non-rakatas [1][13] |
Empire Hutt[3] | 25200 av.BY-15000 av.BY[19] | Suprémacisme Hutt, Humanophobie[3] |
Cartel Hutt[3] | 15000 av.BY-en cours[19] | Suprémacisme Hutt, Asservissement des Evocii, Humanophobie (informel), Génocide des Gargantelles [3][15][16] |
Ancien Empire Sith[4] | 6900 av.BY-5000 av.BY[19] | Suprémacisme Hybride Sith/Humains (lignées des Jedi Noirs)[4][18] |
République Galactique[3][5] | 25053 av.BY-19 av.BY[19] | Génocide des Sith, Humanocentrisme (informel)[3][5] |
Tribu Perdue des Sith[6] | 5000 av.BY-en cours[19] | Sentiment Anti-Keshiri puis Asservissement des Keshiris, Humanocentrisme, Suprémacisme Sith (de la part des 57 Sith au sang pur suivant Ravilan Wroth) et Génocide des Sith[20][21] |
Empire Sith Ressuscité[3] | 4980 av.BY-avant 2000 av.BY[19] | Suprémacisme Sith, Sentiment Anti-Alien [3][67] |
Empire Sith d'Exar Kun[7] | 3997 av.BY-3996 av.BY[19] | Asservissement des Massassis[7][37] |
Empire Esclavagiste Zygerrien[8] | Des siècles avant la Guerre des Clones-en cours[19] | Suprémacisme Zygerrien, Asservissement des Togrutas[39][40][41] |
Empire Galactique[9] | 19 av.BY-11 ap.BY[19] | Humanocentrisme, Sentiment Anti-Alien, Génocides de non-humains[14][15][46][48][49][50][51] |
Alliance de la Diversité[10] | 23 ap.BY-24 ap.BY[19] | Humanophobie, Suprémacisme Alien[10] |
Empire Yuuzhan Vong[11] | 27 ap.BY-29 ap.BY[19] | Suprémacisme Yuuzhan Vong, Humanophobie[11] |
Empire Galactique de Dark Krayt[12] | 130 ap.BY-138 ap.BY[19] | Humanocentrisme, Sentiment Anti-Alien, Sentiment Anti-Yuuzhan Vong, Génocide des Mon Calamaris et des Quarrens[12] |
Nom | Espèce | Affiliation | Spécisme |
---|---|---|---|
Dark Ikoral[33] | Sith au sang pur[33] | Empire Sith Ressuscité[33] | Suprémacisme Sith[33] |
Dark Krayt[68] | Humain[69] | Empire Galactique de Dark Krayt[12] | Humanocentrisme, Sentiment Anti-Yuuzhan Vong, Génocide sur Dac[12] |
Dooku[70] | Humain[70] | Confédération des Systèmes Indépendants[42] | Humanocentrisme[43] |
Nom | Espèce | Affiliation | Spécisme |
---|---|---|---|
Iliana Hilts[27] | Humain[21] | Tribu Perdue des Sith[21] | Humanocentrisme, Sentiment Anti-Sith[21] |
Varner Hilts[21] | Humain[21] | Tribu Perdue des Sith[21] | Humanocentrisme (informel), Sentiment Anti-Sith[21] |
Hovrak[10] | Shistavanen[10] | Alliance de la Diversité[10] | Humanophobie, Suprémacisme Alien[10] |
Nom | Espèce | Affiliation | Spécisme |
---|---|---|---|
Seelah Korsin[71] | Humain[71] | Tribu Perdue des Sith[71] | Humanocentrisme, Asservissement des Keshiri, Sentiment Anti-Sith, Massacre des Sith sur Kesh[20][22][71] |
Yaru Korsin[71] | Humain[71] | Tribu Perdue des Sith[71] | Humanocentrisme, Asservissement des Keshiri, Massacre des Sith sur Kesh[20][22][71] |
Pong Krell[72] | Besalisk[72] | République Galactique[73] | Humanophobie (Sentiment Anti-clone)[74] |
Ludo Kressh[4] | Hybride Humain/Sith au sang pur[4] | Ancien Empire Sith[4] | Suprémacisme Hybride, Sentiment Anti-non sith et non-hybrides[20] |
Exar Kun[75] | Humain[7] | Empire Sith d'Exar Kun[7] | Asservissement des Massassis[7][37] |
Nom | Espèce | Affiliation | Spécisme |
---|---|---|---|
Neera[21] | Humain[21] | Tribu Perdue des Sith[21] | Humanocentrisme, Asservissement des Keshiris, Sentiment Anti-Sith[21] |
Suudaa Nem'ro[3] | Hutt[3] | Cartel Hutt[3] | Suprémacisme Hutt, Sentiment Anti-Evocii, Asservissement des Evocii[3] |
Nom | Espèce | Affiliation | Spécisme |
---|---|---|---|
Leia Organa[76] | Humain[76] | Alliance Rebelle[76] | Humanocentrisme (informel)[60][76] |
Nom | Espèce | Affiliation | Spécisme |
---|---|---|---|
Palpatine[77] | Humain[78] | Empire Galactique[76] | Humanocentrisme, Sentiment Anti-aliens, Génocides de non-humains dont celui des Caamasis[14][17][19][46][52] |
Gilad Pellaeon[49] | Humain[49] | Empire Galactique[49] | Humanocentrisme (anciennement)[17][79] |
Pultimo[80] | Inconnue[80] | République Galactique[80] | Génocide des Sith[80] |
Nom | Espèce | Affiliation | Spécisme |
---|---|---|---|
Marka Ragnos[7] | Hybride Humain/Sith au sang pur[4] | Ancien Empire Sith[4] | Suprémacisme Hybride[4] |
Haninum Tyk Rhinann[81] | Elomin[81] | Empire Galactique[81] | Suprémacisme Elomin, Humanophobie, Sentiment Anti-Elom[81] |
Nom | Espèce | Affiliation | Spécisme |
---|---|---|---|
Naga Sadow[7] | Hybride Humain/Sith au sang pur[4] | Ancien Empire Sith[4] | Suprémacisme Hybride, Humanophobie (informel)[4][21] |
Skal'nas[1] | Rakata[1] | Empire Infini[1] | Suprémacisme Rakata, Asservissement des non-rakatas[1] |
Anakin Skywalker[45] | Humain[45] | République Galactique (Ordre Jedi)[45] | Sentiment Anti-Tusken, Sentiment Anti-Zygerrien [41][42] |
Nil Spaar[82] | Yevetha[82] | Ligue Dushkan[82] | Suprémacisme Yevetha[82] |
Nom | Espèce | Affiliation | Spécisme |
---|---|---|---|
Orn Free Taa[45] | Twi'lek[45] | République Galactique[45] | Sentiment Anti-Neimoidien[83] |
Ranulph Tarkin[84] | Humain[84] | République Galactique[84] | Humanocentrisme[84] |
Wilhuff Tarkin[76] | Humain[76] | Empire Galactique[76] | Humanocentrisme, Sentiment Anti-Alien, Génocide des Caamasi[17][19][85] |
Nolaa Tarkona[10] | Twi'lek[10] | Alliance de la Diversité[10] | Humanophobie, Suprémacisme Alien[10] |
Mir Tork[86] | Humain[86] | Empire Galactique[86] | Humanocentrisme, Asservissement des non-humains[86] |
Mace Towani[87] | Humain[87] | Alliance Rebelle[87] | Sentiment Anti-Ewoks (anciennement)[87] |
Tul'kar[1] | Rakata[1] | Empire Infini[1] | Suprémacisme Rakata, Asservissement des non-rakatas[1] |
Nom | Espèce | Affiliation | Spécisme |
---|---|---|---|
Dru Valan[88] | Humain[88] | Empire Galactique de Dark Krayt[88] | Humanocentrisme[88] |
Vitiate[32] | Sith au sang pur[32] | Empire Sith Ressuscité[32] | Suprémacisme Sith (informel)[3] |
B'shith Vorrik[89] | Yuuzhan Vong[89] | Empire Yuuzhan Vong[89] | Suprémacisme Yuuzhan VOng, Humanophobie[89] |
Nom | Espèce | Affiliation | Spécisme |
---|---|---|---|
Ravilan Wroth[71] | Sith au sang pur[71] | Tribu Perdue des Sith[71] | Asservissement et Sentiment Anti-Keshiri puis Suprémacisme Sith, Massacre de Keshiris et Humanophobie (informel)[20] |
En coulisses[]
Dans l'univers de Star Wars, le spécisme est construit en analogie avec le racisme et non pas avec le spécisme que nous connaissons dans le monde réel : cette comparaison qui peut porter à confusion s'explique par le fait que dans l'univers de Star Wars, à la différence de notre monde, il existe une multitude d'espèces intelligentes avec des caractéristiques et des mœurs très diverses. Le racisme existe aussi dans l'univers de Star Wars, mais il occupe une place très marginal par rapport à d'autres formes de discriminations telles que le spécisme ou le sentiment anti-droïde.
Certaines œuvres utilisent à tort le terme de racisme, c'est le cas du journal The Secret Journal of Doctor Demagol publié par John Jackson Miller.[90]
Apparitions[]
Sources[]
- Star Wars: The Old Republic Encyclopedia
- The Essential Guide to Warfare
- Star Wars : L'Atlas
- The Essential Guide to Characters
- The New Essential Chronology
- The Dark Side Sourcebook
- Star Wars : Les hauts lieux de l'action
- The New Essential Guide to Alien Species
- Le Livre des Sith
- The New Essential Guide to Droids
- Encyclopedia (StarWars.com)
- The Complete Star Wars Encyclopedia
Notes et références[]
Liens externes[]
Spécisme sur Wikipédia
Xénophobie sur Wikipédia